Etoile de Croco & S. Meneur • total supremacy
Nombre de messages : 490 Date d'inscription : 18/04/2010 Age : 27 PUF : Croco
| Sujet: "La Terre est ronde, mais pourtant, il y a des cons dans tous les coins" Jeu 30 Sep - 19:43 | |
| L’athmosphère était lourde, et je gisais sur le sol de la clairière. C’était la première fois cette année qu’il faisait aussi chaud. La première fois que j’étais dans un état pareil. Et l’orage qui se préparait, qui tarder tant à tomber. Le temps que l’on avait eut lors de cette « saison d’été », ressemblait bien plus à un temps d’automne voir d’hiver. C’était certainement pour ça que je n’avais sut tenir le coup, sous cette chaleur soudaine. Mon corps avait été bien plus préparé à l’atmosphère glaciale que nous promettait l’hiver qui arrivait, que nous voyons venir à grand pas. J’étais dégoûtée. Pourquoi est-ce que ça tombait toujours sur moi ? J’aurais encore préféré avoir des hallucinations, comme cette folle de chatte solitaire. Mais l’on ne choisit pas son destin. Sinon j’imagine que je serais rester au clan du tonnerre, et que ce serait le clan entier qui aurait changer. Mais vous vous doutez certainement, que je ne pourrais vous compter cette histoire si j’étais morte. Pourtant, au début, je ne réfléchissais pas ainsi. Je mettais réveiller sur un sol blanc cotonneux. Je croyais donc que la neige était tombée durant mon sommeil, mais c’était bien étonnant, vu la chaleur qui faisait lorsque je mettais évanouie. Je releva la tête, lentement, m’étonnant que la froideur hivernal n’est pas encore pétrifiée mes membres. J’étais toujours dans la clairière où mon corps était tombé avec violence sur le sol boueux, à la différence près qu’elle était maintenant couverte d’une poudre blanche. Cependant, certaines choses clochées. Lorsque je m’étais réveillée, je n’étais pas couverte de neige, et les branches des arbres n’étaient pas sou poudrées de l’habituelle poudre blanche; seul le sol était recouvert du fin duvet blanc. Soudain, je les aperçus. Ils étaient deux globes cachés dans les profondeurs de l’ombre, me fixant de leur pupille translucide. C’est alors que je vis un félin au pelage aussi roux que le miens, sortir de derrière les buissons. Je ne le connaissais pas, ne l’avais jamais vu. Mais que me voulait-il ? Je n’en savais rien, et il n’avait pas l’air pressée de vouloir me révéler le but de sa présence ici, vu comment il restait muet comme une carpe. Je fis deux pas vers lui, croyant que cela réveillerait quelque chose en lui; mais toujours rien. J’avança encore un peu, jusqu’à ce qu’il fasse un geste violent avec sa queue, l’air de dire de m’arrêter. Je me posa sur mon arrière train, attendant qu’il parle.
« Dans cette direction; habite un fou. Dans celle-ci; en habite un autre. Vous pouvez aller chez les deux, de toute façon, ils sont autant fou l’un que l’autre. » « Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous. » fis-je remarquer. « Oh ! vous ne sauriez faire autrement, dit le Chat : Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle. » « Comment savez-vous que je suis folle ? » demandais-je. « Il faut croire que vous l'êtes, répondit le Chat ; sinon, vous ne seriez pas venue ici. »
Je le regarda, perplexe. Quelle drôle de philosophie ! Mais peut-être avait-il raison ? Je ne pouvais pas le savoir d’une autre manière que de lui demander, non ? Je regarda au dessus de moi. Nous étions en plein jour, le ciel n’avait jamais était d’un bleu aussi vif et clair, et pourtant, les étoiles y brillaient. Je les voyait étincelaient, tels mon cœur crépitant dans ma poitrine. Je commençais à trouver tout cela de plus en plus bizarre, à croire que je m’étais droguée. Je ne serais pas étonnée de voir les arbres se mettrent à voler, j’étais déjà toute retournée. Je ferma les paupières, essayant de reprendre mes esprits. Un mouton. Deux moutons. Trois moutons.
« Mais… Où suis-je ? » demandais-je de mon ton éternellement naïf. « Pourquoi est-ce qu’un corbeau ressemble à un bureau ? » demanda le Chat, en ignorant totalement ma question.
Je le regarda encore plus bizarrement qu’auparavant. Je ne comprenais pas en quoi un corbeau pouvait ressembler en quelque chose d’autre qu’un volatile. Et encore moins en quelque chose dont je ne savais pas du tout ce que le nom voulait dire. Mais alors que je réfléchissais au sens de la phrase du rouquin, je vis le sol se dérober à côté de moi. Il tomba littéralement vers les tréfonds de la planète, révélant une clairière parallèle à la notre. J’y étais allongé, et un chat se tenait à côté de moi. Je me pencha au dessus du trou, pour mieux pouvoir observer ce qui se passait; tout cela commençait vraiment à m’intriguer. Et c’est alors que les dernières partis du sol se sont dérober sous mes pattes, et moi, j’ai commencé à tomber vers cette deuxième clairière - le néant ? J’allais tomber exactement sur le corps roux allongé au sol. Mais juste avant de l’écraser, je me fis absorber toute entière par ce corps étranger.
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